Cancer du rein

  • Le plus fréquemment détectés lors d’un examen d’imagerie, par hasard

  • La chirurgie est la pierre angulaire du traitement et est de moins en moins invasive dans la plupart des cas (chirurgie robot-assistée)

  • De bon pronostic dans les stades précoces

Dépistage

  • Le dépistage systématique du cancer du rein n'est pas recommandé dans la population générale en raison de la faible prévalence de cette maladie et de l'absence de preuves sur l'efficacité du dépistage.
  • Populations à haut risque : le dépistage peut être envisagé chez les individus à haut risque, comme ceux ayant des antécédents familiaux de cancer du rein ou des syndromes génétiques associés.

Diagnostic

  • Symptômes et examen physique : beaucoup de cancers du rein sont découverts par hasard lors d'examens d'imagerie pour d'autres raisons. Les symptômes, bien que rares, peuvent inclure du sang dans les urines, des douleurs dans le flanc, ou la présence d'une masse palpable.
  • Imagerie : l’évaluation diagnostique repose sur des techniques d'imagerie comme l'échographie, la tomodensitométrie, et l'imagerie par résonance magnétique (IRM).
  • Biopsie rénale : la biopsie est réalisée dans certains cas pour confirmer le diagnostic et déterminer le type de cancer du rein.

Traitement

  • Chirurgie : l'ablation chirurgicale du rein ou de la tumeur (néphrectomie radicale ou partielle) est souvent le traitement de premier choix pour les cancers localisés. La néphrectomie partielle est habituellement réalisée par voie robot-assistée.
  • Thérapies ciblées et immunothérapie : utilisées pour les cancers avancés ou métastatiques, ces thérapies visent à cibler des voies moléculaires spécifiques ou à stimuler le système immunitaire pour combattre le cancer.
  • Traitement local des métastases : dans certains cas, des interventions ciblées sur les métastases peuvent être envisagées pour contrôler la maladie.
  • Ablation : des techniques comme la cryoablation ou l'ablation par radiofréquence peuvent être utilisées pour les tumeurs de petite taille chez des patients sélectionnés. La radiothérapie stéréotaxique est de plus en plus envisagée dans certains cas.

Suivi

Le suivi post-traitement est crucial pour détecter toute récidive précoce du cancer. Cela peut inclure des examens physiques réguliers, des analyses de sang, et des scans d'imagerie périodiques.

Tumeurs bénignes du rein

Les angiomyolipomes sont des tumeurs bénignes courantes du rein, souvent surveillées sans intervention à moins qu'elles ne soient symptomatiques ou à risque de complications. La décision de traiter dépend de la taille de la tumeur, des symptômes, et du risque de saignement.

Il existe aussi les oncocytomes, autres tumeurs bénignes, qui ne nécessitent généralement aucun traitement.

En résumé, la prise en charge du cancer du rein implique une évaluation diagnostique précise, un traitement personnalisé basé sur le stade et les caractéristiques de la tumeur, ainsi qu'un suivi attentif pour détecter et gérer les récidives ou la progression de la maladie. Les tumeurs bénignes du rein, telles que les angiomyolipomes, nécessitent également une gestion soigneuse pour éviter les complications tout en évitant un traitement excessif.

 

Fiches information de l’Association Française d’Urologie

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