Cancer de la prostate
2ème cancer le plus diagnostiqué dans le monde chez l’homme, le 1er en Belgique.
Un dépistage peut être réalisé à partir de 50 ans par un dosage du PSA dans le sang et une consultation chez l’urologue.
Les deux facteurs de risques principaux sont l’âge et les antécédents familiaux de cancer de prostate. Dans ce dernier cas, le dépistage doit être réalisé plus tôt et plus fréquemment.
Dépistage
Le dépistage du cancer de la prostate est réalisé principalement par le dosage du PSA (antigène spécifique de la prostate) dans le sang. Un taux élevé de PSA peut indiquer la présence d'un cancer, mais n’est en aucun cas suffisant. D'autres tests sont nécessaires pour confirmer le diagnostic. Un toucher rectal peut également être effectué pour détecter des anomalies de la prostate.
Diagnostic
Si le PSA est élevé, si le toucher rectal est anormal ou si l’échographie est évocatrice, une IRM de la prostate sera réalisée dans la plupart des cas. Elle permettra d’aider à localiser une éventuelle lésion et évaluer son étendue.
Des biopsies de prostate peuvent être réalisées en fonction de critères de risque bien spécifiques pour confirmer la présence de cellules cancéreuses.
Traitement
Les options de traitement sont multiples et dépendent du stade et du grade du cancer, ainsi que de l’âge et de l'état de santé général du patient et de ses préférences personnelles :
- Surveillance active : pour les cancers à faible risque, une surveillance régulière peut être proposée pour éviter les traitements inutiles.
- Chirurgie (prostatectomie radicale) : retrait chirurgical de la prostate, souvent utilisé pour les cancers localisés.
- Radiothérapie : utilisation de rayonnements pour tuer les cellules cancéreuses, pouvant être externe ou interne.
- Thérapie hormonale : vise à réduire les niveaux d'hormones masculines qui peuvent stimuler la croissance des cellules cancéreuses de la prostate. L’administration varie en fonction du stade.
- Chimiothérapie et autres thérapies ciblées : utilisées pour les cancers avancés ou ceux qui ne répondent pas aux traitements hormonaux, en seconde ligne.
Les traitements du cancer de prostate peuvent avoir un impact sur la qualité de vie des patients (équilibre mictionnel, sexuel, altération de l’état général,…).
Suivi
Après le traitement, un suivi régulier est crucial pour surveiller toute récidive du cancer. Cela inclut des dosages périodiques du PSA et des examens physiques. Les modalités de suivi dépendent du type de traitement reçu et du risque de récidive.
En résumé, la gestion du cancer de la prostate implique une évaluation minutieuse et une discussion multidisciplinaire, pour choisir la meilleure stratégie de traitement pour chaque patient et un suivi rigoureux pour garantir les meilleurs résultats possibles sur le long terme en diminuant au maximum l’impact sur la qualité de vie.