Une approche innovante en matière de scintigraphie osseuse !
A l'hôpital Vivalia d'Arlon, les avancées et l'approche des protocoles d’acquisition de scintigraphie osseuse utilisés en médecine nucléaire peuvent être qualifiées d'innovantes ! En effet, le service de médecine nucléaire propose aux patients, de manière régulière, une nouvelle procédure pour des examens scintigraphiques osseux permettant d’explorer plus efficacement les structures extra-osseuses (dont les ligaments, les tendons et les muscles, etc..).
A ce sujet, Docteur Jules Zhang-Yin, médecin-chef du service de médecine nucléaire d'Arlon, a été invité à faire une présentation à la session CME (Continuing Medical Education) au Congrès Européen annuel de Médecine Nucléaire qui s'est tenu, courant octobre, à Barcelone. L'objet de sa présentation était : "Tomoscintigraphie osseuse précoce : nouvelles perspectives dans les situations cliniques en rhumatologie, orthopédie et de douleurs d’origine indéterminée."
Invité par le Comité ostéo-articulaire, présidé par le Professeur Tim Van den Wyngaert de l’Université d’Anvers, il a ainsi pu parler de son expérience dans le domaine, tirée en partie grâce des examens réalisés par la caméra de très haute performance installée dans son service, caméra ayant nécessité un investissement de près de 2 millions d’euros par Vivalia.
Le service de médecine nucléaire de l'hôpital Vivalia d’Arlon propose cette technique, depuis 1 an et demi, aux patients. D'ailleurs, l'hôpital Vivalia d'Arlon est probablement un des seuls en Wallonie à proposer régulièrement ce protocole d’acquisition de scintigraphie osseuse.
Une avancée innovante dans ce domaine
"Le principe d'une scintigraphie osseuse est d'injecter un produit radioactif en très faible quantité et inoffensif qui permet, par la radiation émise par le patient, de révéler les images des composants osseux. Dans le protocole d’acquisition classique, l’imagerie a lieu trois heures après l'injection du radiotraceur et explore principalement la partie ostéo-articulaire du corps", nous explique-t-il. "Grâce à cette nouvelle procédure, les médecins scintigraphistes sont en mesure d’explorer et d’élargir - à partir d’un examen classique - leur capacité de détecter des pathologies extra-osseuses. Depuis quelques années, le besoin d’explorer plus précisément les structures para-osseuses (tendons, ligaments etc..) s’impose car les lésions peuvent également être à l’origine de symptomatologies douloureuses chez le patient."
"Nous utilisons ce procédé émergeant, qui se base sur la réalisation d’une tomoscintigraphie (ou SPECT en anglais) au temps dit "précoce", c’est-à-dire en phase tissulaire qui s'atteint entre 5 à 15 minutes après l’injection. Cette phase permet de fournir des résultats plus précis et plus adaptés à des pathologies para-osseuses telles que, par exemple, des tendinites, des déchirures ligamentaires, d’atteinte des fascias en médecine du Sport. De manière remarquable, l’on peut stipuler que dans un nombre manifeste de cas, l’utilisation de cette technique d’appoint va non seulement révéler des anomalies indécelables par le protocole classique, mais aussi affiner les diagnostics et mieux orienter les patients vers d’autres examens complémentaires : IRM ou échographie, contribuant ainsi à une nette amélioration de la prise en charge des patients. Cela n’aurait pas pu se réaliser sans l’investissement à Arlon d’une caméra de nouvelle technologie, plus sensible et plus rapide."
Satisfaire une qualité quotidienne auprès de nos patients !
Le Docteur Zhang-Yin a rejoint l’équipe de scintigraphie d’Arlon après avoir été formé et exercé à Paris. Il représente une relève de qualité pour le service de médecine nucléaire de l'hôpital Vivalia d'Arlon de par son cursus incluant une Thèse de Doctorat en Sciences en plus de son diplôme de docteur en Médecine. Il est venu s'installer début 2021 dans notre région, avec pour objectif de s’intégrer dans une équipe dynamique de manière à satisfaire la qualité au quotidien dans les examens pratiqués auprès de nos patients. Avec l’équipe présente, il est dans la continuité de ce qui a toujours été le credo du service, à savoir rester en étroite collaboration avec les Universités et fournir ainsi des méthodes de diagnostic et des thérapies de pointe.